Des relations solides au sein de la Cité
Dans les premiers temps, la Cité a semblé traduire cette utopie primitive en expérience réussie. L’apprentissage de la vie communautaire, doublé d’une cohabitation internationale, ravit les locataires.
La multiplication des lieux communs, « creuset d’expériences humaines » selon un Français, favorise les échanges, les prises de responsabilité et les amitiés, dans un esprit de liberté et de confiance. « Les possibilités de contacts sont l’élément le plus apprécié de la Cité, preuve que l’on discute beaucoup dans les chambres et que les échanges d’idées sont multiples » relève le directeur Wyler dans son rapport d’enquête auprès des ancien-es résident-es de la Cité.
« Il est révélateur que dans 56 cas sur 64 la Cité universitaire a été un foyer de rencontre où se sont nouées des amitiés solides », note-t-il également. « J’ai trouvé un de mes meilleurs amis dans mon voisinage qui m’a aidé énormément dans la préparation de mes examens à l’Ecole d’Interprète », s’enthousiasme un Japonais. Et M. Wyler de conclure joyeusement : « les réponses à la question 267 indiquent déjà que 32 des résidents ont trouvé leur(s) meilleur(s) ami(s) à la Cité. ‘Oui et…un fiancé’ ajoute une résidente d’une plume timide. »
« La découverte d’autrui par le dialogue, n’est-ce pas la meilleure façon de construire sa personnalité ? 75% des résidents l’affirment en plaçant les contacts personnels en tête de liste de leur intérêt majeur à la Cité. Il faut s’en réjouir. »
Rémy Wyler