1981-1991 : Le Big-Bisou
A l’été 1981, le Barbar périclite : faillite, démission en bloc du comité et fermeture pour plus de deux mois.
Nommé à la rentrée, un comité intérimaire s’efforce de relancer la boîte: travaux de rénovation pendant trois semaines, peinture, changement de nom et de règlement. Le Barbar devient le Big-Bisou « afin de couper avec toute l’administration et gestion de l’ancien Barbar et afin de pouvoir démontrer aux étudiants qu’il y a eu véritablement un changement radical. » Car pour parer à tout nouvel échec, le B.A.R. s’est appliqué à identifier les causes de cette déconfiture : comme pour les chef-fes de groupe, une opposition haut/ bas s’est détachée : « Le B.A.R pense que cette détérioration est en grande partie due à la méthode d’élection du Comité, qui a produit apparemment pas assez de compétents pour gérer la discothèque. La question est de savoir qui connaît le mieux les éligibles au Comité : les résidents, comme cela s’est passé auparavant, ou un autre groupe, par ex. le B.A.R. »
« Il semble qu’aux dernières élections, les résidents ont élu les membres par sympathie, couvrant ainsi le côté externe, aussi important, du Barbar, mais sans tenir compte de la face interne de la gestion du Barbar. »
B.A.R
Après discussions, le nouveau règlement prévoit tout de même l’élection du Comité parmi les résident-es qui ne remplissent pas de fonction au BAR (article 9).
C'est parti pour 10 ans de Big-Bisou, ambiance disco. Lui succèdera l'Arcade 46 dès le début des années 1990.