La discothèque

1966–1981 : Le BarBar

Ouverte dès 1966 au sous-sol de la tour, la discothèque dite Le Barbar conquiert... un public moyen.

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Barbar Cité Universitaire de Genève

Contre-intuitivement, la préférence en termes d’intérêts semble aller au ciné-club, puis aux conférences et aux concerts (décrochant une maigre 8e place sur 11 dans le rapport d’enquête auprès des ancien-es résident-es de la Cité de 1968, derrière le ping-pong et les sports)… La discothèque pâtit des critiques de quelques détracteurs, étudiant-es lassé-es du tapage nocturne aux alentours de la boîte, comme « le bruit des autos tous les jeudis après le Barbar » relevé par un Ecossais, ou, plus surprenant, des mélomanes de la Salle Patiño gênés pendant leur concert. 

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Le Barbar est-il fichu ? Cité Universitaire de Genève

L'aventure se poursuivra 15 ans, jusqu'en 1981, année qui verra la fermeture du BarBar et la réouverture par le B.A.R d'une nouvelle boîte de nuit.

Témoignages

Des voisins trop bruyants

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Du bruit au BarBar !

Février 1975, soirée consacrée à l’ensemble de cuivres Tarr. Pendant que les trompettistes et les trombonistes interprètent un programme centré sur le XVIIe s et la musique contemporaine, le critique du Journal de Genève s’interroge : « Les instrumentistes de l’ensemble de cuivres jouent-ils avec trop de cohésion ou la salle est-elle acoustiquement trop intime ? (encore faudrait-il qu’elle soit isolée des bruits de la cité universitaire, qui ont obligé les interprètes à rejouer l’une des œuvres). »

Des rencontres de son milieu

Témoignage de Nadia, étudiante vaudoise, RTS, 1968